Novembre 2008
Description
Installation sonore et lumineuse composée de 12, 24 ou 36( en fonction du nombre d’octave choisie) bocaux en verre transparents munis de leur couvercle( type bombonniére, ou flacon de pharmacie) rangés par ordre de taille à la manière des “tubes” d’un orgue d’église.
Dés lors qu’un couvercle est soulevé, un son (type verrophone) se fait entendre donnant l’impression que celui-ci s’échappe du bocal transparent. Il s’arrête quand le couvercle est reposé. La note émise est accordée en fonction de chaque bocal suivant la gamme chromatique. Un système d’éclairage respectif peut venir souligner l’activité sonore de chaque bocal.
Option :
- L’idéal serait que le volume du son varie en fonction de la hauteur à laquelle le couvercle est soulevé.
- On peut aussi imaginer récupérer une information d’inclinaison ou de rotation du couvercle et l’associer à une modulation de la note.
- Ajout d’un sélecteur ( forme à définir ) de mode pour pouvoir changer la nature des sons.
- Ajout d’une manivelle pour pouvoir jouer un morceau façon orgue de barbarie.
- Installation circulaire.
- Orgue a parfums
Hardware :
A définir :
- Utilisation des RFID.
Chaque couvercle est équipé d’un tag. L’antenne est sous les bocaux. On détecte ainsi la présence ou l’absence des couvercles du champ d’activité de l’antenne. L’inconvénient réside dans la zone d’influence du champ, notamment sa hauteur et celle des bocaux. En effet il faudra pour déclencher une note sortir le couvercle du champ, or si celui si est à 50 cm de l’ antenne et que le bocal mesure 20 cm le tag devra parcourir 30 cm avant de déclencher le son. Ce qui nuit gravement au principe et à la logique de l’ installation.
Suite à une discussion avec Angelo Guiga du CEA et un de ses collègues nous avons envisagé une autre approche :
Le tag serait constitué de deux parties distinctes . La principale avec la puce et sa “demie” bobine serait dans le couvercle, la seconde serait l’autre “demie” bobine entourée sur l’embouchure du bocal. Lorsque le couvercle ferme le bocal, la proximité des deux “demies” bobines est suffisante pour que le tag soit détecté. par contre dés lors que l’ on éloigne le couvercle, donc les “demies” bobines, on désolidarise le tag qui de ce fait n’ est plus reconnu en tant que tel.
Visiblement des chercheurs du CEA ont déjà travaillé sur ce principe de tag “dissocié”. Il faut donc discuter avec eux de la faisabilité d’un tel projet.
Questions :
- Diamètre minimal et maximal des bobines du tags.
- D’autres techniques sont envisageables :
Capteurs ultrasons pouvant traverser le verre, capteur de poids.
L’inconvénient et qu’il faut un capteur par bocal. Mais c’est envisageable avec l’ aide d’une carte type Arduino et un système de multiplexage pour multiplier le nombre d’entrée.
Software :
Director ou Processing, ou Openframework.
Audio :
- L’idéal serait d’utiliser des transducteurs pour que chaque bocal émette lui même son propre son. Les inconvénients : Tarifs et gestion d’une trentaine de canaux sons. On peut envisager un système de routage du son qui à partir de 5 sorties audio permettrait de distribuer le son vers une trentaine de diffuseurs. La polyphonie maximale serait de 4 sons mais pouvant être répartie sur beaucoup plus de transducteurs.
ou - Un ou deux transducteurs , ou haut parleurs. On peut utiliser la stéréo pour orienter le son en direction du bocal émetteur.
Lumière :
En partant du principe que les bocaux seront toujours à la même place l’utilisation d’un vidéoprojecteur au dessous semble être la solution la plus souple. Il permet via un gabarit d’image de projeter de manière localisée, et simple des lueurs colorées ou des motifs plus complexes.
Remarques :
La technique doit être la plus discrète possible, voire invisible. La transparence des bocaux alimente le mystère et la magie de l’ installation.
- La nature du son peut être en adéquation avec celle du bocal. Les blancs transparents vont générer un type de son différents de ceux vernis... (Rechercher les différents types de bocaux pouvant être utiliser).
- L’étiquette des bocaux peut participer à la signalétique, et à la compréhension de l’ installation.
- L’ordinateur et l’ antenne seront insérés dans le socle en bois sous les bocaux—> prévoir des ventilateurs.
Contraintes générales :
- La fragilité de l’ instrument. Il faut que les bocaux soient fixés et maintenus à leur support. Seul le couvercle doit être mobile. Prévoir aussi quelques couvercles de secours. Le socle de l’ installation doit être le même lors de l’ exposition, et du transport pour éviter toute manipulation.
- Peut-être mieux vaut-il s’orienter vers une commande de fabrication des bocaux plutot que leur récupération via des brocanteurs. Ceci offrirait le double avantage d’avoir d’une part des tailles précises, et d’autre part la possibilité du remplacement plus pratique d’une pièce en cas de casse.
Décembre 2008
Suite à la réunion du 17 décembre nous avons fixé quelques détails. Notamment l’absence de métal en dehors des antennes dans les bouchons. Ceux-ci seront probablement en bois, ou liège avec une poignée et une visserie qui reste à déterminer.
Les premiers essais seront menés par un chercheur ou un stagiaire du CEA.