David Small, Talmud Project, 1999.
Le texte est "empilé" en strates transparentes et le lecteur peut changer d’échelle et de mise au point pour rendre certaines parties lisibles tandis que d’autres s’effacent à l’arrière plan. L’architecture de l’espace est une métaphore à la fois du processus de la lecture et de l’étude même des textes sacrés.
David Small et Tom White, Jardin poetique interactif, 1998.
Un jardin de 2m carrés traversé d’une rivière. Des suites de mots projetés à la surface de l’eau suivent le cours et les tourbillons. L’utilisateur peut toucher la surface et couper les mots, former des suites. A la fin les mots sont aspirés avec d’eau dans le trou d’écoulement et renvoyés par une pompe jusqu’a la source d’où ils s’écoulent à nouveau.
John Maeda, (né en 1966) s’inscrit dans la lignée de ces grands typographes qui ont exploré le dessin de lettres comme véhicule de sens.
Tap, Type, Write, 1998.
Ce projet est une sorte de danse typographique dans laquelles les lettres bougent et s’ordonnent en motifs tjs nouveaux.
Camille Utterback et Romy Achituv, Text Rain, 1999.
Cette installation permet d’interagir physiquement avec du texte en mouvement. Les visiteurs se tiennent devant un grand écran sur lequel est projetée leur image tandis que les textes animés glissent le long de l’écran. Comme elles sont arrêtées par tout élément dépassant une certaine valeur de couleur, elles atterrissent alors sur les têtes et les bras des visiteurs qui peuvent s’en emparer, les soulever ou les lâcher.